Née en 1983 à La Rochelle, dans le sud-ouest de la France, Maï-Do Hamisultane Lahlou est une écrivaine maroco-française originaire de Casablanca. L’auteure de « La Blanche » et « Lettres à Abel » a fait des études au lycée Janson-de-Sailly à Paris, avant de se spécialiser dans le domaine de la psychiatrie.
En 2016, son roman « Santo Soupir » remporte le Prix de littérature découverte Sofitel Tour Blanche. Son nom, faisait partie en 2017, de la trentaine d’écrivains marocains élus pour représenter le Maroc lors la 37ème édition du Salon du Livre de Paris.
Les œuvres littéraires de Maï-Do Hamisultane Lahlou qui combinent entre le réel et l’imaginaire sont le résultat de sa double culture, mais aussi d’un besoin de rester attachée à ses expériences de vie « Je n’ai jamais appris l’arabe, pourtant j’ai vécu à Casablanca quand j’étais très jeune, il y a une sorte de snobisme, certains diraient de complexes à ne pas apprendre cette langue… J’ai parfois l’impression d’être aphone dans un pays qui est pourtant le mien », écrit-elle.
Passionnée par l’écriture, elle publiait dès l’âge de 14 ans des poèmes au quotidien marocain Al Bayane. Pour elle, l’écriture est une nécessité, une nature…
La littérature de Maï-Do Hamisultane Lahlou décrit des atmosphères, de se plonger dans le mystère de l’univers. La complexité des êtres humains est au cœur de son approche littéraire. « Je pourrais écrire sur tout, mais à ma manière, avec mon point de vue, en essayant de recréer des univers, des odeurs, des couleurs », explique-t-elle.
Aujourd’hui, Maï-Do Hamisultane Lahlou intervient en tant que Praticien hospitalier au GHP Paris psychiatrie & neurosciences, aussi en tant que psychiatre pour AP-HP, le Centre Hospitalier Universitaire de Île-de-France.
Romans :
2012 : Mira Ventos
2014 : La Blanche
2015 : Santo Sospir
2017 : Lettres à Abel
2019 : La Blanche