Casablanca et Oujda viennent d’être officiellement admises au Réseau mondial des villes apprenantes, un programme de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) visant à promouvoir l’apprentissage. L’annonce a été faite début décembre par l’institution basée à Paris.
Ces deux villes marocaines figurent parmi les 72 nouvelles adhésions provenant de 46 pays, reconnues pour leurs initiatives locales en matière d’éducation pour tous, quel que soit l’âge. Avec ces nouvelles admissions, le réseau compte désormais 425 villes réparties dans 91 pays, représentant près de 500 millions de citoyens.
Pour Casablanca, la maire Nabila Rmili souligne que « l’apprentissage permanent est au cœur du projet urbain », avec un objectif de préparer les habitants aux transformations du marché du travail et aux défis liés à l’environnement et à la ville. Selon elle, la municipalité collabore avec les acteurs éducatifs, économiques et communautaires pour créer des conditions d’apprentissage accessibles et inclusives.
À Oujda, le maire Mohamed Azzaoui indique que la formation continue permet aux citoyens de développer leurs compétences et de participer activement au développement local, renforçant ainsi l’inclusion, l’innovation et la durabilité de la ville.
La sous-Directrice générale de l’UNESCO pour l’éducation, Stefania Giannini, rappelle que l’éducation ne se limite pas aux établissements scolaires. « Les villes jouent un rôle essentiel pour offrir des opportunités d’apprentissage tout au long de la vie, dans les bibliothèques, lieux de travail, musées et espaces publics », explique-t-elle.
Le Réseau mondial des villes apprenantes vise à transformer les communautés en environnements où l’éducation est intégrée au quotidien. Les villes membres mettent en place des programmes permettant aux travailleurs de se reconvertir, aux adultes de suivre des cours d’alphabétisation, et à tous les citoyens de se préparer aux enjeux technologiques et économiques contemporains.
À noter que Casablanca et Oujda rejoignent ainsi d’autres villes marocaines déjà membres du Réseau mondial des villes apprenantes de l’UNESCO, telles que Marrakech, Fès, Agadir ou encore Ifrane.