Samy Omari Chanteur

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« Le confinement a été difficile »

Le plus américain des artistes marocains se fraye un chemin à travers les étoiles. Samy Omari, chanteur et danseur, est déjà surnommé le Justin Bieber marocain. Ses fans sont nombreux et sa route se trace. Ce jeune marocain plein d’ambition sort « Vertigo », un nouveau single plein de promesses. Confinement avec une future star.

 

Quand est-ce que la musique est devenue votre vie ?

SO : En 2008, j’ai visité un studio d’enregistrement pour la première fois de ma vie et j’ai tout de suite été pris par cette grande énergie qui y régnait. Ce fut un choc ! Quelques années plus tard, je montais sur scène pour la première fois et j’ai chanté à la Chambre Américaine de Commerce au Maroc. Une expérience qui m’a marqué à vie. Après avoir foulé la scène, je savais que je voulais faire ça pour le reste de ma vie.

 

On vous surnomme le nouveau Justin Bieber, est-ce que cette comparaison vous correspond ?

SO: Etre comparé à une légende comme Justin Bieber est toujours quelque chose qui me fait honneur ! Cependant, je pense être un artiste à part entière, et j’ai beaucoup de choses à montrer au monde, à prouver. Avec une grande et forte influence arabe, je suis d’emblée différent. J’ai deux cultures, je suis à la fois Marocain et Américain. C’est une force ! Et j’utilise tout cela dans ma musique. C’est ce qui se ressent dans mes chansons, ma musique.

 

Comment créez-vous une chanson ?

SO : Souvent, c’est le fruit de rencontres et de collaborations. J’ai des idées dans ma tête et mon rêve serait d’avoir une équipe des meilleurs compositeurs et auteurs pour mettre en réalité tout ce qui se passe dans mon imaginaire. Il s’en passe des choses ! (Rires). Mes chansons sont souvent écrites et composées avec des gens de grand talent, que j’ai la chance d’avoir dans ma vie. Pour plus de liberté, et de fluidité, j’aimerai beaucoup développer les collaborations. C’est ça la musique pour moi, des rencontres, des fusions.

 

Qu’est ce qui vous inspire ?

SO : La vie, le quotidien. J’aime observer les gens. C’est une source inépuisable de créativité. Le monde dans lequel nous vivons également. Tout est propice à la créativité. Ma grande source d’inspiration reste quand même la famille. Mon père Johnathan Omari et ma mère Souad Omari m’ont tout donné et m’encouragent  pour poursuivre mes rêves. Je suis dédié à mo art grâce à eux. Et je suis conscient que c’est une grande chance.

 

e-taqafa : Qui sont vos modèles dans la musique ?

SO : Je suis inspiré par plusieurs artistes à travers le monde. Le plus drôle est que tous les artistes qui figurent dans mon dernier clip, sont avant tout des amis à moi . Mes amis sont mes modèles ! Ils ont un talent incroyable et me nourrissent tous les jours. J’apprends beaucoup à leur côté, je grandis.

 

e-taqafa : Avez-vous d’autres passions que la musique ?

SO : La dance ! La dance a toujours fait partie de ma vie autant que la musique. C’est indissociable pour moi. Sortir des mélodies de ma tête et laisser mon corps s’exprimer avec. La danse est libératrice, elle offre plusieurs possibilités. Vous verrez cela dans mes clips. La danse fait partie de mon processus de création. Dans « Vertigo », mon nouveau single, je danse évidement. Je ne peux pas m’en empêcher ! (Rires)

 

e-taqafa : Quels  sont les thèmes phares de vos chansons ?

SO : Chaque chanson vient d’une histoire réelle. Une chanson raconte un bout de vie. J’aime chanter ma vie, mes problèmes, mes questionnements existentiels. Je suis un humain et je suis un jeune comme tout le monde qui passe par les mêmes phases que n’importe qui. J’aime rester le plus authentique et le plus vrai possible. Je suis proche de mes fans, je leur parle beaucoup, on échange, on discute. Les sujets dans mes chansons sont assez universels finalement.

 

e-taqafa : Comment le confinement a-t-il affecté votre créativité ?

SO : Le confinement a été difficile. Une difficulté que le monde a dû surmonter. Et mon équipe et moi, nous l’avons mal vécu puisque beaucoup de projets sur lesquels nous travaillons ont dû être annulés ou reportés. Nous avions un planning bien défini, les choses commençaient à se dessiner quand soudain tout s’est arrêté. Mais c’est aussi une période où l’on travaille beaucoup, où l’on prend le temps de faire les choses. Ce qui semblait insurmontable, devient tout à coup une opportunité de faire mieux. J’en ai profité pour mieux travailler mes morceaux. Et mon single « Vertigo » préparé pendant le confinement est le résultat de tous ces efforts.