Un film marocain primé à Johannesburg

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Dans le cadre de la 5ème édition du Festival international du film d'Afrique du Sud qui s’est tenu du 6 au 15 mars à Johannesburg, le film « Monsters » du réalisateur marocain Aksel Rifman (Mohamed Fauzi) a été projeté et retenu en sélection officielle. 

Il faut savoir que le long métrage « Monsters » a déjà récolté plusieurs prix. On peut citer celui du meilleur film étranger au Festival du film de Florida (Etats-Unis), du meilleur scénario et meilleur acteur au Festival international du film d'Isni N’ourgh (Agadir) et du meilleur film amazigh de l'Institut Royal de la culture amazighe (IRCAM). Il a été aussi en sélection officielle au Winter Film Awards International Festival (Etats-Unis), au Festival international du film panafricain de Cannes (France), au Festival international de cinéma et mémoire commune de Nador ainsi qu'au Festival international du film polonais.

Lors de cette 5ème édition du Festival international du film d’Afrique du Sud, "Monsters" concourt dans plusieurs catégories notamment celles du meilleur acteur dans un rôle principal (Abdelouahid Zaouki), du meilleur acteur dans un second rôle (Alae El Bachiri) et de la meilleure actrice dans un second rôle (Jalila Talemsi).  Le film est également en compétition dans les catégories du meilleur scénario, de la meilleure mise en scène et de la meilleure production de la diaspora africaine.

Le film raconte l'histoire d'une famille prise en otage dans sa maison de vacances par trois hommes masqués. La première partie du film contient tous les ingrédients d'un thriller, avec des scènes de violence, d'action et de suspense. Mais les choses vont rapidement prendre une autre tournure, avec des secrets horribles qui feront surface, invitant le public à se demander qui sont les vrais "monstres" dans cette histoire.

Le long métrage traite plusieurs thématiques communes à toutes les sociétés humaines, dont notamment l'abus du pouvoir et ses conséquences, le patriarcat, l'amour et la pauvreté. Le but n’est pas uniquement de divertir le public, mais aussi de le pousser à réfléchir et à se poser des questions sur sa réalité et son entourage.