Du 1er au 30 juin, l’Institut français de Rabat présente l’exposition photographique Géoconscience de Maxime Blondeau. À travers une série de dix clichés satellites en grand format, l’auteur propose une exploration visuelle de la planète à l’intersection de la géographie, des sciences du vivant et des technologies d’observation de la Terre.

L’exposition met en lumière divers enjeux contemporains liés à l’environnement, tels que le climat, l’eau, la biodiversité, le tourisme, l’industrie ou encore l’agriculture. Ces thématiques sont abordées à travers des compositions visuelles qui cherchent à susciter une prise de conscience sur l’état actuel du monde naturel et les transformations en cours.

Inspiré par l’ancienne discipline de la cosmographie – l’art de représenter le monde dans sa globalité –, Maxime Blondeau propose une lecture renouvelée des paysages terrestres. Son approche, à la fois artistique et analytique, vise à rapprocher le spectateur des dynamiques invisibles qui façonnent l’environnement.

Une rencontre autour de l’exposition est également prévue, en présence de l’auteur et du journaliste Hicham Houdaifa.

Maxime Blondeau est enseignant, auteur et conférencier. Il s’intéresse aux liens entre territoire, écologie et technologies, qu’il explore à travers des formats variés : publications, conférences, enseignement et créations artistiques. Ancien consultant en stratégie, il s’oriente en 2015 vers les enjeux de transition écologique et numérique.

Enseignant à Sciences Po et à l’École des Mines de Paris, il est également cofondateur du Printemps écologique, premier éco-syndicat en France, et de Sailcoop, une coopérative de transport en voilier. En 2024, il lance Cosmorama, un média hebdomadaire.

Son travail, qui mêle regard géographique et approche sensible du monde contemporain, vise à renouveler la conscience du territoire à l’ère de l’anthropocène.