Du 18 au 25 octobre 2025, la ville de Fès accueille la 17ᵉ édition du Festival de la Culture Soufie et des Sagesses du Monde. Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, cet événement, devenu un rendez-vous culturel important, mettra en lumière le thème « Vivre poétiquement, art et spiritualité ».
Organisé par l’Association du Festival de Fès de la Culture Soufie, le programme s’annonce riche et varié, mêlant musique, poésie, conférences et expositions autour des valeurs universelles du soufisme. L’objectif est de proposer une immersion dans un univers où l’art, la beauté et la quête spirituelle dialoguent pour nourrir une réflexion sur le sens et l’harmonie dans le monde contemporain.
La célèbre scène de Bab Makina accueillera plusieurs concerts mettant en avant la diversité des traditions spirituelles et musicales. L’ouverture, le 18 octobre, réunira des artistes venus d’Albanie, du Maroc et d’Espagne, avant une série de représentations dédiées aux différentes confréries soufies : le Qawwali indien d’Anwar Sabri, la Tariqa Qadiriya, Charaqawiya ou encore Sqaliya. Un hommage aux maîtres andalous réunira notamment Mohammed Briouel, Marouane Hajji et Noureddine Tahiri.
D’autres moments forts auront lieu au Parc Jnan Sbil, où se tiendront notamment un concert de la Cappella de Ministreres avec Françoise Atlan et Carles Magraner, un hommage à Niccolò Paganini dirigé par Federico Guglielmo, ainsi qu’une création musicale et théâtrale intitulée Boudour Wa Joussour : La huppe et les douze oiseaux. La clôture, prévue le 25 octobre, sera marquée par une œuvre originale consacrée à La passion d’El Harraq, en hommage au grand poète mystique marocain.
Au-delà des performances artistiques, le festival proposera également des rencontres intellectuelles et poétiques autour de sujets contemporains tels que la paix intérieure, l’écologie et le dialogue des cultures. Ces échanges se dérouleront dans plusieurs lieux emblématiques de la médina, contribuant à faire de Fès un véritable espace de réflexion, d’ouverture et de transmission.
Selon les organisateurs, cette édition met l’accent sur « la beauté comme voie d’élévation et de connaissance », rappelant que l’art soufi demeure un langage universel au service de la paix et de la fraternité.